Association Métro Bois Colombes, vue sur "Le Parisien"
Au mois de février un article est paru sur 'Le Parisien' qui parle du but de l'association dont ce blog est le reflet. En voici une copie; l'originale est ici: http://www.leparisien.fr/espace-premium/hauts-de-seine-92/ils-veulent-deplacer-le-supermetro-de-quelques-metres-23-02-2015-4552731.phpIls veulent déplacer le supermétro de quelques mètres
Ils ont six mois pour peser sur le projet et faire dévier une ligne de métro de quelques mètres à Bois-Colombes. L'enquête publique sur la ligne 15 ouest du grand Paris Express, censée entrer en service 2027, doit se tenir à l'automne prochain.D'ici là, le nouveau collectif Ligne 15 Ouest a un objectif : s'étoffer afin de pouvoir peser sur le projet. En ligne de mire, le tracé du supermétro, 1,3 km entre la gare de Bois-Colombes et celle des Agnettes sur Asnières-Gennevilliers.
« Attention, nous ne sommes pas hostiles à la ligne 15 qui est un formidable projet. Ce qui pose problème c'est une bande de quelques mètres, prévient Laurence, du collectif. Le tracé initial prévoit de passer sous de petites rues alors que la société du Grand Paris dit privilégier les rues plus larges. C'est ce que nous voulons. »
Seule certitude, à Bois-Colombes, la nouvelle gare sera bâtie sur la place du marché à quelques dizaines de mètres de la gare du Transilien. « Après la concertation menée en juin et juillet, nous avons fait circuler une pétition que nous avons remise au maire de Bois-Colombes avant de créer le collectif », poursuit Laurence. Le risque pointé par les riverains est celui des vibrations causées par le chantier puis par le métro lui-même. Fin janvier, le collectif a adressé un courrier à Yves Révillon et à Manuel Aeschlimann, les maires UMP de Bois-Colombes et d'Asnières. Ses membres leur demandent de les appuyer auprès de la SGP (Société du Grand Paris). Ils réclament des « dispositifs systématiques anti-vibratoire sur toute la longueur du tracé » comme sur la ligne 15 sud. Ils pointent aussi les nuisances sonores liées au trafic et au puits de sécurité qui sera construit entre les deux gares.
Comme pour tous ces dossiers, une déclaration d'utilité publique (DUP) sera décrétée. Elle permet de faire passer le projet avant toute autre considération et justifie d'éventuelles expropriations. Pour réaliser la ligne 15, la Société du Grand Paris doit acquérir les tréfonds des parcelles : l'espace entre le sous-sol et « le centre de la terre » et qui appartiennent aux propriétaires des pavillons. Le collectif envisage de refuser ces ventes. « A terme avec la DUP ils peuvent faire ce qu'ils veulent mais présenter un front uni nous donnera du poids au moment de l'enquête publique », estime le collectif.
Yves Révillon se montre nettement moins alarmiste. « Leurs craintes ne sont pas justifiées, estime l'élu. Nous avons justement travaillé en amont avec la SGP afin de réduire les nuisances. » Acquis de taille, l'évacuation des déchets se fera en sous-terrain, le long de la voie pour arriver à Gennevilliers et limiter ainsi le ballet de camions en surface.
A la société du Grand Paris, on se veut rassurant. « La DUP ne sera pas délivrée avant octobre 2016. Nous avons encore des études, notamment sur la vulnérabilité du bâti, à mener pendant deux ans, détaille Isabelle Rivière, directrice des relations territoriales, chargée des Hauts-de-Seine. Les techniques de forage ont considérablement évolué et tout sera fait, comme la pose de rails continus pour empêcher les vibrations et ajuster le tracé. Nous avons encore deux ans pour mécontenter le moins de monde possible. »